Bruits de fond.
Jérôme Bosch a une vie bien tranquille partagée entre sa femme, fille de riche aristocrate, son atelier et l’association religieuse Notre-Dame consacrée au culte de la Vierge. Une vie paisible pourtant troublée par l’atmosphère d’hérésie et de mysticisme qui règne en ce temps qui voit poindre la Renaissance.
Un trouble qui semble confiner au délire dans ses œuvres. Le jardin des Délices (1503-1504) en est l’exemple le plus frappant. A tel point que même aujourd’hui le décryptage de cet univers fantasmagorique est loin d’être réalisé.
C’est dans un petit coin du célèbre triptyque qu’Amélia, diplômée de l’Université chrétienne d’Oklahoma, remarque une partition tatouée sur les fesses d’un personnage. Elle entreprend illico sa retranscription en notation moderne (à l’époque la deuxième ligne est en clé d’ut) et en joue les premières notes sur un piano électrique.
Pour elle pas de doute qu’il s’agit d’une chanson grivoise et peut être même de la composition de l’artiste. Car il était courant à l’époque pour un peintre d’avoir plusieurs cordes à son pinceau.
Je vous propose ci-dessous l’enregistrement de la transcription faites par Amélia, suivie d’une harmonisation libre de type chant grégorien.