Le noir, le blanc et le gris ne se définissent que par la présence ou l’absence de lumière et non pas par leurs couleurs. Le noir est l’absence totale de lumière, le blanc est la lumière dans sa totalité et le gris est la complémentaire universelle de toutes les couleurs, sans en être aucune, le joker de la peinture qui prendra le caractère opposé de celle qui lui est confronté.
Mais sans lumière toutes les trois retournent au néant, la peinture n’étant qu’un jeu de réflexion par l’intermédiaire de pigments colorés de la lumière qu’ils reçoivent.
Mais qu’en est-il lorsque les pigments émettent leur propre lumière ?
Un monde magique aux possibilités décuplées s’ouvre alors.

Ci dessous, portrait en lumiére du jour et dans la nuit, réalisé à l’acrylique puis abondé avec un médium chargé de pigments fluorescents (d’où l’étrange burka dont s’est affublée Chachoo pour faire le noir autour d’elle)

Qui pourrait deviner que la pâte à modeler de nos jeux d’enfants pouvait se transformer un magnifique bijou d’argent ! C’est pourtant bien elle qui sert de base à la réalisation de beaucoup de création en fonte.
Le sujet (ici une tête de dragon) est modelé consciencieusement et un premier moulage effectué à la silicone pour en tirer un ou plusieurs exemplaires en cire de bijoutier. Une fois ébavurer et rectifier, ils vont servir à réaliser soit un moule à la cire perdue ou, comme ici, quand il n’y a pas de forte contre dépouille, un moulage à la terre de Delft.
La pièce peut être utilisée dans toutes sorte de configuration. Ici elle sera utilisée dans la réalisation d’une broche peigne à cheveux. Les ailes sont découpées dans une plaque de laiton et gravées au perchlorure.
L’assemblage et le polissage réalisés le dragon trouvera sa place au creux d’un douillet nid de cheveux.

Le Dragon-Peigne à été réalisé en collaboration avec Charlotte lors d’un stage de bijouterie aux Ateliers de la Tresque.